Un tour du monde autour de la préparation du thé

Le thé à l’anglaise

Depuis toujours, le thé fait partie de l’art de vivre britannique. Les Anglais apprécient les blends ou mélanges anglais corsés tels que le Breakfast tea, ou le London Breakfast,  composés de thés noirs tels que l’Assam, le Ceylan, le Darjeeling, ou  le Yunnan. Les Anglais ajoutent au thé du lait, du citron ou du sucre. Mondialement connu sous le nom d’afternoon tea, cet instant convivial s’accompagne de pâtisseries.

Le thé à l’indienne

Si au début du XXème siècle, l’Inde était peu consommatrice de thé, celui-ci est aujourd’hui devenu une boisson nationale. Le thé (de l’Assam le plus souvent) est consommé tout au long de la journée, souvent d’une qualité moindre car les meilleurs crus sont réservés à l’exportation. On l'appelle Masala chaï ou tchai : un mélange de thé d’Assam en feuilles brisées, lait (parfois de l’eau), sucre et épices telles que la cardamome, la cannelle, le clou de girofle, la muscade, le gingembre, le poivre…. 

Le thé à la russe

Le samovar est l’élément essentiel du rituel du thé en Russie. Cette grande bouilloire en métal permet de chauffer le thé et de maintenir plusieurs litres d’eau à la bonne température. Grâce à sa forme, on peut entendre les différents stades d’ébullition de l’eau et savoir quand elle est prête. Un robinet permet de verser l’eau directement du samovar dans la tasse préalablement remplie de concentré de thé, préparé en début de journée et réservé dans une théière perchée sur le Samovar. Les Russes ont un goût prononcé pour le thé noir, parfois fumé, dans lequel ils peuvent aussi  y ajouter des agrumes. Ce moment convivial n’est pas sans les tasses en porcelaine ou verres avec porte-verres en métal appelés Podstakannik.

Le thé à la japonaise

Chez les Japonais, la préparation et la dégustation du thé est un véritable cérémonial. Le matcha, thé vert réduit en poudre, fait l’objet de tous… Traditionnellement, cette cérémonie se déroule dans une petite maison séparée, que l’on rejoint par un chemin de pierres plates. Le maître de thé doit connaître les différents types de thés, l’art de se vêtir pour la circonstance, mais aussi la calligraphie, les arrangements floraux, les céramiques, l’encens et d'autres disciplines et arts traditionnels qui vont de pair avec l’art du thé. C'est ce qu'on appelle le chanoyu qui signifie littéralement «eau chaude du thé»

Le thé à la marocaine

Les Marocains réservent souvent le thé à la menthe aux mois chauds pour ses vertus rafraîchissantes. Au contraire, pendant l'hiver, ils boivent la Chiba ou absinthe Marocaine pour se réchauffer. Traditionnellement, les Marocains sucrent leur thé Gunpowder à la menthe avec un pain de sucre (l’équivalent de 5 à 7 morceaux de sucre pour 50 cl de thé). Tout l’art consiste à faire mousser le thé : ils versent ainsi le thé jusqu’à un mètre au-dessus du verre. En effet, lorsque l’on fait bouillir l’eau, celle-ci perd son oxygène. En faisant couler le liquide de très haut, on réoxygène l’eau du thé pour une meilleure dégustation. La mousse est appelée turban. Ensuite s’enchaînent les trois tournées rituelles : le premier thé est dit "amer comme la vie", le deuxième un peu plus sucré, "doux comme l’amour", le dernier, franchement sirupeux est "suave comme la mort".

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